Télécharger La philosophie des Lumières PDF Livre En Ligne - Si vous avez décidé de trouver ou lire ce livre, ci-dessous sont des informations sur le détail de La philosophie des Lumières pour votre référence : La philosophie des Lumières a été écrit par Ernst Cassirer qui connu comme un auteur et ont écrit beaucoup de livres intéressants avec une grande narration. La philosophie des Lumières a été l'un des livres de populer Cette année. Il contient 351 pages et disponible sur format E-Book, Hardcover. Ce livre a été très surpris en raison de sa note 4.9 et a obtenu environ 593 avis des utilisateurs. Donc, après avoir terminé la lecture de ce livre, je recommande aux lecteurs de ne pas sous-estimer ce grand livre. Vous devez prendre La philosophie des Lumières que votre liste de lecture ou vous serez regretter parce que vous ne l'avez pas lu encore dans votre vie. Voici l'identifiant du livre que vous pouvez utiliser pour rechercher ce livre sur le marché ou un autre vendeur de livres, isbn: 2213026033, ean: 9782213026039 ou asin: 2213026033.
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4.9 étoiles sur 5 de 593 Commentaires client
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Description du livre La philosophie des Lumières : typologique - 7 internautes sur 8 ont trouvé ce commentaire utile.typologique
Par Pléthore
L’ouvrage de Ernst Cassirer propose une fresque thématique de la pensée européenne du XVIII e siècle organisée par l’opposition schématique entre cartésianisme et leibniziansime. En effet, peu importe les champs explorés – sciences naturelles (Chap. 2), épistémologie (Chap. 3), théologie (Chap. 4), philosophie de l’histoire (Chap. 5), philosophie politique (Chap. 6) et esthétique (Chap. 7) -, le mouvement transversal que met en exergue Ernst Cassirer est celui d’un détachement de la pensée scientifique de l’apriorisme systématique cartésien vers l’ontologie dynamique et organiciste de Leibniz. De fait, c’est la substitution du schème de pensée physico-arithmétique au schème physico-géométrique qui constitue la révolution cognitive du XVIII e siècle. En témoigne le mouvement de la pensée politique (« le Droit, l’Etat, la Société »), dont les deux idées-force d’alors, celle de droits naturels et celle de contrat social, sont les applications méthodologiques, dans le champ des sciences humaines, des concepts de loi de la nature et de définition génétique ou causale.Ainsi, les deux premiers chapitres, « l’esprit du siècle des Lumières » et « nature et science de la nature dans la philosophie des Lumières » explorent le passage de l’esprit de système dix-septièmiste, encore redevable de la scolastique médiévale (idée d’un cosmos hiérarchisé et d’une pensée scientifique ayant à se justifier auprès de la théologie pour conquérir son autonomie), à l’esprit systématique dix-huitièmiste qui se veut expérimental, constructiviste, relativiste, et inductiviste. Le troisième chapitre, « psychologie et théorie de la connaissance » décrit la progressive réconciliation de la pensée formelle et de l’observation scientifique : la mise à mal du schème a prioriste et déductiviste cartésien par l’analyse physiologique des facultés cognitives et le scepticisme empiriste est réparée par la psychologie fonctionnelle, la redécouverte de l’intentionnalité et l’élaboration d’une pensée schématique de l’expérience.Le chapitre 4, « l’idée de Religion », loin de nous dépeindre un XVIII e siècle irréligieux, fait du siècle des Lumières la relève de la religiosité renaissante dont l’esprit (autonomie de la raison, exégèse historico-critique, quête d’une philosophia perennis) avait été momentanément forclos par l’augustinisme de la Réforme. Cette théorie de la religion nous conduit au seuil de la « conquête du monde historique » (Chapitre 5) oùs’esquissent les trois tendances historiographiques principales qui vont se déployer aux XIX e siècle et XX e siècles : la théorie des types idéaux de Montesquieu qui ouvre la voie à la sociologie, les linéaments de la phénoménologie de l’esprit chez Voltaire et la naissance du paradigme herméneutique chez Herder.En somme, sous couvert d’une « histoire de la raison pure », Ernst Cassirer se livre à une histoire de la tradition littéraire dix-huitièmiste dont tout le mérite semble de nous exposer, en préambule à la pensée kantienne, les conditions de possibilité de cette dernière. Ainsi, le chapitre 7, « les problèmes fondamentaux de l’esthétique », nous conduit au seuil de la Critique de la faculté de juger, dont il élucide les soubassements théoriques : un pà´le objectiviste qui a visé à unifier les règles formelles des différents arts via des méthodes issues des sciences expérimentales et un pà´le subjectiviste dont les concepts de goà»t ou d’imagination ont fourni à Kant les jalons de son esthétique.L’ouvrage, dense et érudit, vaut surtout pour les grands schèmes philosophiques que l’auteur met en évidence et qu’il revient au lecteur d’abstraire. Par son schématisme, il ne conviendra pas au spécialiste pour qui la présentation des pensées vise surtout à conforter la trame historique que Cassirer a prédéfinie. Du fait de sa focalisation en surplomb, il ne conviendra pas au novice qui cherche à s’initier au détail des théories philosophiques de ce temps. Couverture illustrée couleur. Traduit de l'allemand par Pierre Quillet. Collection format poche Agora N°12.
Par Pléthore
L’ouvrage de Ernst Cassirer propose une fresque thématique de la pensée européenne du XVIII e siècle organisée par l’opposition schématique entre cartésianisme et leibniziansime. En effet, peu importe les champs explorés – sciences naturelles (Chap. 2), épistémologie (Chap. 3), théologie (Chap. 4), philosophie de l’histoire (Chap. 5), philosophie politique (Chap. 6) et esthétique (Chap. 7) -, le mouvement transversal que met en exergue Ernst Cassirer est celui d’un détachement de la pensée scientifique de l’apriorisme systématique cartésien vers l’ontologie dynamique et organiciste de Leibniz. De fait, c’est la substitution du schème de pensée physico-arithmétique au schème physico-géométrique qui constitue la révolution cognitive du XVIII e siècle. En témoigne le mouvement de la pensée politique (« le Droit, l’Etat, la Société »), dont les deux idées-force d’alors, celle de droits naturels et celle de contrat social, sont les applications méthodologiques, dans le champ des sciences humaines, des concepts de loi de la nature et de définition génétique ou causale.Ainsi, les deux premiers chapitres, « l’esprit du siècle des Lumières » et « nature et science de la nature dans la philosophie des Lumières » explorent le passage de l’esprit de système dix-septièmiste, encore redevable de la scolastique médiévale (idée d’un cosmos hiérarchisé et d’une pensée scientifique ayant à se justifier auprès de la théologie pour conquérir son autonomie), à l’esprit systématique dix-huitièmiste qui se veut expérimental, constructiviste, relativiste, et inductiviste. Le troisième chapitre, « psychologie et théorie de la connaissance » décrit la progressive réconciliation de la pensée formelle et de l’observation scientifique : la mise à mal du schème a prioriste et déductiviste cartésien par l’analyse physiologique des facultés cognitives et le scepticisme empiriste est réparée par la psychologie fonctionnelle, la redécouverte de l’intentionnalité et l’élaboration d’une pensée schématique de l’expérience.Le chapitre 4, « l’idée de Religion », loin de nous dépeindre un XVIII e siècle irréligieux, fait du siècle des Lumières la relève de la religiosité renaissante dont l’esprit (autonomie de la raison, exégèse historico-critique, quête d’une philosophia perennis) avait été momentanément forclos par l’augustinisme de la Réforme. Cette théorie de la religion nous conduit au seuil de la « conquête du monde historique » (Chapitre 5) oùs’esquissent les trois tendances historiographiques principales qui vont se déployer aux XIX e siècle et XX e siècles : la théorie des types idéaux de Montesquieu qui ouvre la voie à la sociologie, les linéaments de la phénoménologie de l’esprit chez Voltaire et la naissance du paradigme herméneutique chez Herder.En somme, sous couvert d’une « histoire de la raison pure », Ernst Cassirer se livre à une histoire de la tradition littéraire dix-huitièmiste dont tout le mérite semble de nous exposer, en préambule à la pensée kantienne, les conditions de possibilité de cette dernière. Ainsi, le chapitre 7, « les problèmes fondamentaux de l’esthétique », nous conduit au seuil de la Critique de la faculté de juger, dont il élucide les soubassements théoriques : un pà´le objectiviste qui a visé à unifier les règles formelles des différents arts via des méthodes issues des sciences expérimentales et un pà´le subjectiviste dont les concepts de goà»t ou d’imagination ont fourni à Kant les jalons de son esthétique.L’ouvrage, dense et érudit, vaut surtout pour les grands schèmes philosophiques que l’auteur met en évidence et qu’il revient au lecteur d’abstraire. Par son schématisme, il ne conviendra pas au spécialiste pour qui la présentation des pensées vise surtout à conforter la trame historique que Cassirer a prédéfinie. Du fait de sa focalisation en surplomb, il ne conviendra pas au novice qui cherche à s’initier au détail des théories philosophiques de ce temps. Couverture illustrée couleur. Traduit de l'allemand par Pierre Quillet. Collection format poche Agora N°12.
Le Titre Du Livre : La philosophie des Lumières
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